le fil de la canne à pêche effleure la lune d’été
Chiyojo
digitales - j’appose les mots d’hier dans les sables
Niji Fuyuno
les herbes d'été sentent si fort... Impossible d'aller dans les prés
Haruko Takagi
mon enfant ne peut atteindre ma civière
Hideno Ishibashi
un chat tourne autour de la moustiquaire brise matinale
Kanajo Hasegawa
chœurs de cigales - je balaie les feuilles ça et là dans les taches de lumière
Hisajo Sugita
je vois un homme mon kimono lâche nuit aux lueurs de luciole
Nobuko Katsura
la canicule arrive aurait-on ôté un couvercle
Tatsuko Hoshino
bain de soleil - je cache une lettre d'amour sur mon sein
Masajo Suzuki
la longueur du koto me semble plus longue après la sieste
Madoka Mayuzumi
chaque dépouille de cigale pleine de force… encore
Midorijo Abe
hortensias la lettre arrivée hier déjà vieille
Takako Hashimoto
ce grand tournesol aussi ne court plus après le soleil
Shizunojo Takeshita
la floraison matinale des volubilis interminable mort
Sonoko Nakamura
je recueille une cigale morte - un peu d'eau s'en écoule
Tae Kakimoto