KIGO

nekojita

 
季語
 
nekontact ^..^

季語

été
automne
hiver
printemps
 

 

Un bon haïku doit respecter plusieurs règles :

- la forme fixe de 5-7-5 syllabes ou kuteikei (非定型), avec quelques exceptions d'hypermétrie (字余り jiamari) ou d'hypométrie (字足らず  jitarazu) et même de rupture dans le rythme (句またがり kumatagari ou 破調 hachô).

- la césure ou kireji (切れ字),

- le mot de saison ou kigo (季語). Les traditionalistes ne reconnaissent pas de valeur aux haïkus sans kigo (ou "muki haïku").

Les Japonais aiment parler de la saison, du climat et du calendrier dans un haïku aussi bien que dans leur vie quotidienne qu’ils rattachent au cours des saisons.

Le haïku s’est développé dans cette structure mentale du peuple japonais. Il n'est pas uniquement une forme poétique de l'instant, il est l’éternité. Le kigo fait en quelque sorte un pont entre l'instant et l'Éternité puisque les saisons rendent visible la loi de la Nature en répétant la même activité annuelle. Au-delà du seul kigo, il s’agit de puissance universelle et le haïku est un contenant qui reçoit tout l'Univers.

Les kigos se comptent par milliers et sont répertoriés dans le kiyose ou le saijiki.

Sur internet :

- Le saijiki, par Laurent Mabesoone ;
Le saijiki, par Ryû Yotsuya, malheureusement incomplet, puisque seuls figurent les mots de printemps ;
Parlez-moi de haïku, par André Duhaime.

Publications par Alain Kervern aux Éditions Folle Avoine :

  • Matin de neige (nouvel an) - Grand Almanach Poétique Japonais : Livre I (1994).
  • Le réveil de la loutre (Le Printemps) - Grand Almanach Poétique Japonais : Livre II (1992).
  • La tisserande et le bouvier (L'été) - Grand Almanach Poétique Japonais : Livre III (1992).
  • À l'ouest blanchit la lune (L'Automne) - Grand Almanach Poétique Japonais : Livre IV (1992).
  • Le vent du nord (L'Hiver) - Grand Almanach Poétique Japonais : Livre V (1994).